mardi 20 novembre 2012

L'histoire d'Alex

Il habite une zone résidentielle ordinaire avec ses parents où jamais rien ne se passait. Il n’y avait que des pâtés de maisons. Les voisins étaient gentils. Tout le monde se ressemblait un peu près comme toutes les maisons. Andrew, un jeune garçon de dix-huit ans, vivait seul avec ses parents. Sa mère obsédée par l’apparence voulait cacher ses problèmes conjugaux à ses voisins. Eh oui, Elaeis et son mari n’étaient pas soit disant heureux ensemble. Alex se sentait seul, abandonné, vu que sa femme l’avait mis à l’écart pour se consacrer à sa merveilleuse vie de riche et se vendre devant les autres comme quelqu’un qu’elle n’était pas. Elaeis était une femme à un sourire serin et confiant, à des mains très douces et élégantes et à une voix chaleureuse et raffinée mais elle avait toujours comme un point d’angoisse dans son regard. Son mari, Alex, était cardiologue. Il était intelligent et infidèle à sa femme avec une voisine. Pendant tout ce temps là Andrew se rendait compte de tout, il savait que tous les jours à sept heure du matin, sa mère se réveillait et courrait en vitesse dans le salon pour réveiller son mari avant qu’Andrew ne le voit, le baisser timide et forcé qu’elle lui donnait à quatorze heures piles avant de servir le déjeuner et comme une sorte de rituel une caresse très douce aux cheveux de son mari devant Andrew à vingt deux heures exactement. Andrew commençait à se sentir seul lui aussi, la seul chose qui lui rendait un peu le sourire c’était de se prosterner au bord de la fenêtre vers dix-sept heures. C’était le moment dans lequel le jardiner, un jeune homme blond d’environ vingt ans, tondait la pelouse d’un vert parfait. Voilà qu’à force de regarder par la fenêtre tous les jours Andrew tomba amoureux du jeune homme.
Andrew se demande : Mais qu’est-ce qui m’arrive, qu’est-ce que ce sentiment imprévisible et obscure qui consomme mon âme d’une manière complètement irrationnel qui en même temps m’enivre d’optimisme et de bonheur ? Il faut que je lui parle, mais comment ? Et si je ne lui plais pas ? Il faut que je sache et il faut qu’il sache. Mais comment l’aborder ?
Andrew décide alors de lui écrire un petit message sur un bout de papier :
Approche, j'ai Froid. 
Mon cœur tremble de Froid? Bonheur? 
Le Froid ressemble au Bonheur? 
C'est ça...j'ai Froid
Andrew descends les escaliers qui mène au garage où la tondeuse était rangée. Il laissa son bout de papier au dessus de la tondeuse en espérant que ce jeune garçon ne lui coupe pas son cœur en morceaux comme il le faisait avec la pelouse et il se cache, mais cette fois le jardinier ne vient pas prendre la tondeuse, Andrew se demande ce qu’il fait, alors il sort de sa cachette et cherche le jeune homme. Le jardinier se trouve en dessous de sa fenêtre. Andrew avait les larmes aux yeux, il avait compris que le jardinier était amoureux de lui. Il essuie ses larmes et regarde à nouveaux mais il n’y était plus. Il ressent d’un coup une timidité énorme qui le pousse à aller retirer son petit bout de papier. Mais il était trop tard, le jardinier était en train de le lire quand il est rentré. Le jardinier se retourne et le voit, Andrew ne peut plus bouger. Le jardiner s’approche de plus en plus, Andrew tremble comme s’il avait froid. Je m’appelle Max-dit le jardinier tout en lui prenant dans ses bras. Andrew comprend à ce moment tout et murmure : c’est ça…l’Amour.

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